lundi 4 octobre 2010

Introduction

Après avoir refusé d'utiliser ce médium pour chacune de mes aventures précédentes, j'ai cédé à ses attraits. Je tiendrai donc un blog (blogue?) pendant mon année de maîtrise à l'Université Reading en Angleterre. L'effort sera inconstant, paresseux, inégal et parfois enivré mais effort il y aura.

D'abord, un avertissement. Il ne s'agira pas de décrire mes journées ou mes semaines puisque la chose pourrait se faire dans ce premier envoi. J'irai à mes cours, j'étudierai, cette fois j'y suis résolu, je mangerai, boirai et ferai quelques rencontres. Jusque-là rien de trop différent de la réalité montréalaise. Les universités occidentales ont à cet égard beaucoup plus de points communs que de différences. Je l'avais déjà noté lors de mes quelques mois à Bologne.

Il sera plutôt question d'observations ponctuelles et de commentaires plus ou moins pertinents qui n'auront parfois rien à voir avec Reading ou avec l'empire britannique. Il est surtout question pour moi du plaisir d'écrire. Après une année presque complète à rédiger des notes de service juridiques, j'avoue être pris du désir presque charnel de redécouvrir l'usage de l'adverbe et de l'adjectif.

Alors Reading? C'est à une demi-heure de Londres et c'est pourtant en pleine campagne anglaise style Agatha Christie. J'ai déjà hâte de rencontrer mon premier capitaine louche fraîchement rentré de son assignation aux Indes et prêt à commettre quelques meurtres habiles mais sanglants pour toucher un lucratif héritage.  

Le campus est gigantesque et on y retrouve des champs, des forêts et des lacs. Le petit centre-ville, à une demi-heure de marche, compte plusieurs pubs très britanniques et, dans l'ensemble, l'endroit est charmant malgré la présence indésirable d'un immense centre d'achat. Un quartier dix-30 sans entraînements du Canadien et surtout sans Radio Lounge ne devrait pas avoir sa place.

Je suis installé dans une résidence étonamment confortable. Mon bloc est réservé aux étudiants de la maîtrise et du doctorat. Ils viennent majoritairement de l'étranger et ils sont tous très gentils. Je suis également heureux de constater que Reading bénéficie d'une réputation très enviable en Grande-Bretagne et que je gagnerai énormément à y compléter une maîtrise. Vu le caractère spectaculairement aléatoire de mon processus d'application, j'avais hâte d'en savoir plus malgré les bons soins et les précieuses informations rendus par mon ami Kyam qui y a déjà étudié.

Hier, j'ai rencontré un joueur de football américain, capitaine de l'équipe de l'université. Après quelques politesses, il a voulu me recruter. Je lui ai dit que j'adorais le football américain mais que j'y étais exécrable et que je préférais sans doute perfectionner mes habiletés au football européen. Il m'a répondu que l'équipe était complètement atroce et qu'il s'agissait surtout d'un prétexte pour se cogner dessus. Je réfléchis sérieusement à me joindre aux Knights de Reading et j'ai déjà choisi mon nouvel ami asiatique doctorant en commerce international comme agent. Serait-il possible que je joue un match de football universitaire de plus que plusieurs des mes illustres, talentueux, agiles et rapides camarades du Collège Notre-Dame? Je vous tient au courant.

4 commentaires:

  1. ahaha la prochaine chose qu'on apprendra c'est que tu abandonnes tes études pour servir de tight-end/chair à canon dans la NFL Europe.

    j'attendrai vos procahines publications avec grande hâte

    bon début de session et que dieu vous protège

    Amitiés,

    Christophe

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  2. VINNY!
    Quoique tu fasse, ne fait pas comme moi. Ne divulgue JAMAIS tes aventures avec les dames sur un blogue. On sait jamais quand ta mère va apprendre a se servir d'internet et te remettre sa en pleine face.

    Enjoy dude!
    -Watso

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  3. Jer,

    Ton blogue est à la fois un indicateur de ton insouciance et de ta stupidité et le meilleur blog de l'histoire de l'humanité.

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  4. Profites en mon Vince, il y a un age pour faire tout ca et c'est pas 48.Bien hate de te voir
    Jean

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