mardi 26 octobre 2010

Et les Anglais?

Je repense à mes trois premières parutions et je réalise qu'il a été abondamment traité du sujet des nombreuses nationalités qu'on retrouve sur le campus. J'insiste pourtant pour dire que la chose est assez phénoménale. Il semble que l'Angleterre soit un immense centre commercial où le monde entier vient consommer son éducation supérieure. Reste que j'avoue mes torts. Je me suis en quelque sorte rendu coupable de "name-dropping" national, qu'on pourrait aussi qualifier de state-dropping ou de nation-dropping.

Qu'en est-il maintenant de ce peuple fier chez qui je me suis invité à l'improvisme? Qu'en est-il des Anglais eux-mêmes? J'en connais encore très peu et me limiterai donc à des préjugés complètement subjectifs qui me permettront de rester fidèle au ton habituel de mon blog.

Les points positifs sont nombreux. C'est bien connu, les Anglais sont d'une grande courtoisie et d'une grande gentillesse mais il s'agit là d'une qualité nationale des plus ennuyeuses. Il est beaucoup plus intéressant de noter, avec une certaine surprise dans mon cas, l'absence presque totale d'ethnocentrisme qui existe en Angleterre. Les Anglais ne considèrent pas forcément leur pays comme un paradis sur terre sans pour autant le critiquer sans arrêt comme c'est l'habitude dans certains autres pays. Pour eux, le Royaume-Uni est ce qu'il est, pour le meilleur et pour le pire, et, en présence d'un étranger, les Anglais n'insistent pas pour vendre ou pour dénigrer leur nation ou pour jouer aux guides touristiques. À cet égard, ils sont selon moi différents des Français, des Italiens, des Américains, des Québécois et essentiellement du reste du monde occidental. Si je rencontre moi-même un étranger (entre guillemets évidemment), je m'empresse presque naturellement de l'interroger sur son pays et de lui indiquer les quelques commandements d'un mode de vie montréalais adéquat. Ici, les gens sont trop habitués pour agir ainsi. Been there, done that...

Pour le reste, les filles ici, quand elles sortent, s'habillent d'une manière qui fait paraître notre faune St-Laurentienne (et je ne parle pas des poissons du fleuve) pour représentantes d'une congrégation de bonnes soeurs. Face à autant de peau révélée, je n'ai eu d'autre choix que de...faire mes quelques recherches anthropologiques...sur Wikipédia. Semble-t-il donc que l'Angleterre a son équivalent des 450 mais qui s'applique exclusivement au beau sexe. On les appelle ici les «Essex Girls» du nom d'une région à réputation ouvrière en banlieue de Londres. Je vous réfère à Google si vous désirez faire votre propre étude comparative. Le concept est dérivé de « Essex Man» qui, pendant les années 80, désignait le représentant typique de la classe ouvrière conservatrice qui votait pour Margaret Thatcher.

Pour le reste, Wayne Rooney a choisi de rester à United où il a signé un nouveau contrat de cinq ans pour la modique somme de 190 000 pounds par semaine. Vu l'ampleur de ses récentes difficultés conjugales suite à sa relation avec quelque courtisane londonnienne, Rooney aurait peut-être dû attendre. Madame risque maintenant de filer avec quelques millions de plus. L'idée ne vient pas des tabloids mais de moi-même. Je vais la vendre au Sun.

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